Il aura fallu attendre que je réalise ma première Pauline pour me redonner envie de revenir sur ce blog… En réalité, c’est surtout le manque de temps qui m’a tenue éloignée ces derniers mois, mais j’avoue également que l’idée de prendre des photos à la va vite le soir, à la lumière artificielle ne m’enchante plus vraiment…

Mais ça, c’était avant Pauline…

Pauline est certainement le patron qui m’aura le plus donné de “fils à retordre”… Si je résume bien, pour arriver à cette première version, j’ai:

– déchiré un premier coupon de tissu (j’ai ainsi compris que si le tissu devait se coincer dans la plisseuse, il ne fallait surtout pas tirer dessus…)

– cassé une douzaine d’aiguilles de ma plisseuse (je vais au passage devoir repasser commande chez Stragier…),

– perdu des poignées de cheveux à force de chercher comment enrouler ce satané morceau de tissu sur la tige (au passage je n’ai toujours pas compris et j’ai fait sans…),

– lancé une bonne dizaine de SOS à mes copinautes sans lesquelles je ne serais probablement pas à même de vous montrer aujourd’hui ma première version de ce sublime patron de blouse raglan à smocks (merci IG, que serais-je sans toi…). Un grand merci notamment à Smichkine…

Mais au final, ça valait le coup et je peux même dire aujourd’hui que je me demande comment j’ai pu perdre autant de temps pour réussir à plisser cette tunique… C’est vrai quoi, c’est finalement pas sorcier…

J’avoue que plisser une tunique assemblée avec un dos en une seule partie peut poser quelques…problèmes… J’ai eu la chance que mon liberty tienne le choc car j’ai quand même du m’y reprendre à trois reprises, mais ça valait vraiment le coup, non?

Pour les smocks, j’ai opté pour des smocks ton sur ton, dans un dégradé de beige, kaki, chocolat. Du coup ils sont assez discrets, exactement comme ce que je voulais pour cette première tunique coupée dans un liberty Fairford beige que j’aime beaucoup.

Après un “mouai…elle est pas trop mal…”, ma puce a finalement adopté sa tunique… Promis, la deuxième répondra plus à son cahier des charges, ma quatran ayant déjà des goûts très affirmés…

Détails techniques:

Pauline de Citronille, taille 4 ans rallongée de 3 cm, liberty fairford (acheté il y a 3 ans pour doubler une veste Sydney qui n’a jamais vue le jour…), bouton doré entrée des fournisseurs, fils DMC pour les smocks.

Cette première Pauline m’a immédiatement donné envie d’une seconde… 

Et sinon, maintenant que j’ai retrouvé le chemin de mon blog, je vais peut être en profiter pour rattraper mon retard, enfin je dis ça…